Nos répliques
Quelques milliers d’heures de recherche et d’artisanat sont nécessaires pour reproduire à l’identique des pièces de musée de l’ère viking. Pour que le public puisse les toucher et les admirer en action, nous reproduisons patiemment les trésors d’une des plus grandes découvertes archéologiques de Norvège : la tombe royale d’Oseberg.
La pièce maîtresse de cet ensemble est le chariot funéraire de la reine, dont les riches sculptures racontent les histoires que les vikings n’écrivaient pas. Enseveli sous un tertre à bord d’un long navire, il dormit mille ans sous terre aux côtés de la reine.
De nombreuses offrandes l’accompagnent dans l’au-delà, que nous vous présentons par nos reproductions autour de trois grandes thématiques
Les arts textiles
S’il était nécessaire pour se vêtir, le textile était également, tout comme aujourd’hui, un outil de distinction sociale. Il était important pour un défunt d’être vêtu à hauteur de son rang social. Les reliques archéoligiques du tumulus d’Oseberg nous ont permis de précieux renseignement quant aux outils et aux méthodes de tissage de l’époque
Présents aujourd’hui dans notre collection
Le métier à tisser d’Oseberg
La tapisserie d’Oseberg
La vie quotidienne
La vie après la mort était une croyance au coeur des meurs scandinaves du IXème siècle. Il était important d’honorer le défunt en lui léguant des objets nécessaires pour une vie confortable dans l’au-delà. Les découvertes archéologiques du tumulus d’Oseberg regorgent d’objets aussi bien classiques qu’insolites
Présents aujourd’hui dans notre collection
Le lit d’Oseberg
La chaise d’Oseberg
Lampe d’Oseberg
Les bois de tente “maison”
L’assiette “poisson” et couteau
Le voyage
Le voyage, un accompagnement sauf dans l’au-delà se voyant facilité à l’aide de plusieurs artefacts
Présents aujourd’hui dans notre collection
Le Chariot funéraire d’Oseberg
Les patins du Traîneau Gustafson
Les arts textiles
S’il était nécessaire pour se vêtir, le textile était également, tout comme aujourd’hui, un outil de distinction sociale. Il était important pour un défunt d’être vêtu à hauteur de son rang social. Les reliques archéoligiques du tumulus d’Oseberg nous ont permis de précieux renseignement quant aux outils et aux méthodes de tissage de l’époque
Présents aujourd’hui dans notre collection
Le métier à tisser d’Oseberg
La tapisserie d’Oseberg
La vie quotidienne
La vie après la mort était une croyance au coeur des meurs scandinaves du IXème siècle. Il était important d’honorer le défunt en lui léguant des objets nécessaires pour une vie confortable dans l’au-delà. Les découvertes archéologiques du tumulus d’Oseberg regorgent d’objets aussi bien classiques qu’insolites
Présents aujourd’hui dans notre collection
Le lit d’Oseberg
La chaise d’Oseberg
Lampe d’Oseberg
Les bois de tente “maison”
L’assiette “poisson” et couteau
La découverte
C’est en 1904 que les archéologues Gabriel Gustafson et Haakon Shetelig commencent l’excavation de la sépulture d’Oseberg. Un bateau-tombe comprenant deux squelettes de femmes et les nombreuses offrandes dédiées à leur voyage dans l’au-delà : certaines d’une grande valeur, d’autre plus modestes. Le tertre funéraire d’Oseberg, qui signifie littéralement la “montagne d’Åsa”, est datée par dendrochronologie de l’an 834 et souvent attribué à la reine Åsa, mère d’Halfdan le noir, grand-mère d’Harald à la Belle Chevelure, premier roi de Norvège. Les reliques sont exposées aujourd’hui au musée des bateaux viking d’Oslo
L’état de conservation des bois sculptés et des textiles est remarquable pour l’époque. L’interprétation de ces découvertes est, encore à ce jour, actualisée par l’emploi de nouvelles techniques d’analyses et d’expérimentation archéologique.
Historique du projet
Cet ambitieux projet de reproduction archéologique a débuté en 2012 par la reproduction du chariot funéraire d’Oseberg. Les échanges avec le musée des bateaux viking d’Oslo et la collaboration avec l’artisan Benoît Eeckeman ont donné naissance en 2014 à l’une des trois fidèles reproductions existantes du chariot d’Oseberg.
Le projet se poursuit par la reproduction de la tente-maison, du lit et de l’un des traîneaux retrouvés dans la tombe, chacune de ces pièces nécessitant des dizaines d’heures de travail d’un artisan sculpteur. Par le travail de chaque membre de l’association sur les textiles, les équipements et les objets du quotidien, le campement du clan du Vestfold devient peu à peu celui d’un clan norvégien du IXe siècle venu rendre hommage à la reine en participant à la procession funéraire.